@article{XU_2021, title={La poésie de Verlaine et la poésie chinoise dans la perspective de la réception}, volume={9}, url={https://revistajangada.ufv.br/Jangada/article/view/398}, DOI={10.35921/jangada.v1i17.398}, abstractNote={<p>L’article interroge les entrecroisements et les rapprochements entre la poésie de Verlaine et la poésie chinoise, qui se révèlent dans la réception des poèmes de Verlaine en Chine des années 1910 aux années 1930. L’importation des poèmes de Verlaine se mêlait aux enjeux de l’évolution de la poésie chinoise, qui à cette époque, cherchait sa modernisation et était sensible à la question du rejet ou de l’héritage de la tradition. D’un côté, Verlaine était reçu comme un révolutionnaire pour la liberté de la versification par les Chinois qui voulaient se débarrasser de la prosodie canonique ancienne. De l’autre côté, aux yeux des hommes de lettres chinois les poèmes de Verlaine présentaient une qualité poétique – la suggestion, qui selon eux était une tradition dans la poésie chinoise ancienne, et qu’ils voulaient reconstituer dans la nouvelle poésie chinoise. Bian Zhilin a traduit un texte de Harold Nicolson à propos de l’intimité et la suggestion dans la poésie verlainienne, avec l’intention de remettre en valeur ces deux qualités poétiques qu’il trouvait inhérentes à la poésie chinoise ancienne. Cette idée a été soutenue par Qian Zhongshu.  L’article tente de justifier ce rapprochement à l’appui des théories poétiques chinoises anciennes.</p>}, number={1}, journal={Jangada: crítica | literatura | artes}, author={XU, Ye}, year={2021}, month={ago.}, pages={157–182} }