@article{Dmitrieva_2021, title={Les prémisses du transfert culturel dans les sciences humaines russes du XXe siècle: la contribution de Vladimir Stasov}, volume={9}, url={https://revistajangada.ufv.br/Jangada/article/view/402}, DOI={10.35921/jangada.v1i17.402}, abstractNote={<p>En Russie, la « poétique historique », qui est étroitement liée au nom d’Alexandre Veselovski (1838-1906), a profondément façonné l’histoire de la littérature comparée. La puissante figure de Veselovski a en même temps remis dans l’ombre les activités de ses prédécesseurs et de savants partageant les mêmes idées, dont le critique d`art Vladimir Stasov. Celui-ci, jouissant d’une autorité incontestable dans des domaines très éloignés de la théorie de l’emprunt, fut également auteur d`un certain nombre d` études, semi-oubliées aujourd’hui, dans lesquelles, tout en défendant l`idée de l’art national, il tente en même temps de prouver la continuité de l’art russe par rapport à l’art asiatique.               La question  est de savoir comment l’exigence d’identité (samobytnost1) dont Stasov se montre un grand adepte, pouvait être liée dans son esprit  à la conviction de la composante orientale de cette identité. Comment l’idée cosmopolite et l’idée nationale peuvent-elles être corrélées ? et quelles sont les composantes étrangères qui sous-tendent l’identité nationale ? Cette dernière question nous amène à nous demander sur les prémisses lointaines de la théorie des transferts culturels qui sont à chercher, par ailleurs, en Russie du 19<sup>e</sup> siècle. </p>}, number={1}, journal={Jangada: crítica | literatura | artes}, author={Dmitrieva, Ekaterina}, year={2021}, month={ago.}, pages={270–290} }