A valoração das imagens proustianas em dois ensaios de André Gide

Résumé

Cet article présente deux essais d’André Gide sur Marcel Proust écrits pour la Nouvelle Revue Fraçaise : l’article Billet à Angèle de mai de 1921 et l’hommage En relisant les plaisirs et les jours de 1923. En plus de présenter ces écrits, nous montrerons que Gide fait usage de certaines valeurs qui peuvent aussi être trouvées dans certaines théories sur l’image littéraire –– telle que l’acuité visuel, l’instantanéité, la simplification de la pensée humaine, la motivation du signe, la cohérence, l’intransitivité, l’effet de surprise, la distinction de l’image de la chose et l’indicible ––, pour juger les images littéraires de La recherche du temps perdu et de Les plaisirs et les jours. Dans ce parcours de valorisation des images proustiennes, Gide finit par créer une infinité d’images, comme des métaphores, des métonymies et des prosopopées, ce qui nous amène à déduire que 1) l’oeuvre de Proust contamine celui qui la lit, le poussant à faire un large usage d’images; et que 2) Gide, à travers ces images, concède à ses essais une force comparable à celle que l’on ressent à lire Proust, en transformant ses écrits en littérature.