De l'engagement politique à un idéal éthique et esthétique : Cas de Fanon, Senghor, Césaire et Chamoiseau
DOI :
https://doi.org/10.35921/jangada.v12i1.602Mots-clés :
Conscience, Engagement, Fanon, Utopie, Senghor, Césaire, ChamoiseauRésumé
Dans le cadre d’un fructueux dialogue entre l’Histoire et les différentes formes que prend l’engagement chez l’intellectuel noir et créole, les consciences de Fanon, Senghor, Césaire et Chamoiseau s’infléchissent au gré des conditions socio-historiques, d’où les engagements politico-esthétiques qui ont animé la littérature noire et créole, et auxquels cet article propose une explication. Dans ce sens, la réflexion de cette étude s’articule autour de deux axes qui dessinent le cheminement suivant : de la dissidence armée de Fanon à l’opposition politique de Senghor et de Césaire, pour déboucher sur l’humanisme promu par la vision de Chamoiseau, qui, elle, prône la primauté de l’imaginaire. Nous essayerons ainsi de montrer comment l’utopie politique interpelle l’utopie éthique, les deux ne pouvant être comprises que dans le cadre d’une autre esthétique.
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